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blog lu pour vous opinions annonces inscription le rôle des organisations de la diaspora africaine publié 10 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires la diaspora africaine en occident compte une floraison d’associations et organisations qui lui sont consacrées. beaucoup d’entre elles se préoccupent généralement d’utiliser leur expertise et compétences au service du développement du continent et de leur pays d’origine en particulier. pour autant, aussi important que leur paraisse le développement de l’afrique, ces organisations africaines œuvrent surtout pour le bien-être des membres de leur communauté respective ou de la communauté africaine en général. ainsi, il est courant qu’une association privilégie, dès sa création, la satisfaction des besoins de ces derniers, notamment les nouveaux arrivants, qu’elles aident notamment à mieux s’intégrer dans leur pays d’accueil tout en leur permettant de garder en quelque sorte le lien avec le continent. par exemple, elles leur fournissent des informations vitales et pratiques sur les services disponibles, les droits juridiques, le logement, la santé, l’éducation, etc. en somme, les préoccupations et le mode opérationnel de la plupart de ces organisations semblent relativement éloignés des grands réseaux de connaissances ou de réflexion qui s’occupent de grands problèmes d’intégration régionale de l’afrique. cependant, c’est bien souvent à travers ces « petites » organisations que les membres de la diaspora africaine exercent leurs responsabilités et « devoirs » civiques envers le continent qui les a vus naître. ainsi, ceux qui ont des compétences et expériences professionnelles, souvent acquises dans les pays d’accueil, n’hésitent pas à les mettre au service de ces organisations afin d’aider leurs « compatriotes » nouvellement arrivés ou restés sur le continent. aussi, ces organisations de la diaspora constituent, dans une certaine mesure, des véritables réseaux dynamiques de connaissances au profit des autres membres de la communauté. elles jouent incontestablement un rôle essentiel dans les vies de ces derniers et participent à leur manière au développement de l’afrique. mais, à côté de ces associations, il en existe d’autres qui ont des visées plus politiques. en effet, depuis toujours, il existe au sein de la communauté africaine installée en occident, des personnes sous prétexte de représenter la diaspora africaine ou plus particulièrement la diaspora de leur pays d’origine, tentent de s’imposer comme leader sur les autres. ainsi, ces pseudo leaders opportunistes et en mal de publicité personnelle gratuite sont sans cesse en train de se battre pour tenter de tirer la couverture sur eux à la moindre occasion sans réellement se soucier des intérêts ou de désirs des autres membres de la diaspora. et pour ce faire, tous les mauvais coups et sombres manœuvres sont permis, dans le seul but de rassembler l’ensemble de la diaspora autour d’eux. souvent animés d’un fort sentiment de mégalomanie, d’orgueil et d’individualisme, ces soi-disant leaders ne parviennent jamais évidement à s’entendre autour d’un consensus, car chacun désire briller et défendre ses intérêts personnels. ils sont donc plus intéressés à se faire un capital politique en se servant de la diaspora qu’à servir cette dernière. mais heureusement, celle-ci n’est pas toujours dupe de toutes leurs manœuvres. vitraulle mboungou www.maisondiasporatogo.org les entrepreneurs de la diaspora africaine : la gestion à distance publié 10 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires il ne se passe pas un jour sans qu’on évoque les nombreuses contributions des membres de la diaspora africaine envers leur pays d’origine. qu’il s’agisse de transferts d’argent, d’investissements ou encore de création d’entreprises, les africains de l’extérieur contribuent énormément, grâce à leurs connaissances et expériences acquises dans leurs pays d’accueil, à la croissance économique du continent. depuis quelques années, nombreux sont ceux qui commencent à se lancer réellement dans les affaires dans les pays qui les ont vu naître, en créant notamment des entreprises et donc des emplois, stimulant ainsi encore plus l’innovation et le développement dont l’afrique a tant besoin. pendant longtemps, lorsqu’un des membres de la diaspora africaine installés en occident, créait une entreprise dans son pays d’origine, il en confiait la gestion à une personne de sa famille ou à un ami. et souvent, cette collaboration se soldait par des pertes financières voire la faillite de l’entreprise à cause, entre autres, du manque d’expérience des « cadres dirigeants » et donc forcément de l’absence de performance. mais surtout, il lui était très difficile de garder un œil sur son entreprise depuis l’étranger. mais depuis, grâce à la mobilisation de certaines associations de la diaspora, à la prise de conscience des gouvernements africains et des institutions comme l’union africaine, il est plus facile pour ces ressortissants africains d’europe ou d’amérique de créer une pme dans leur pays d’origine et de la gérer à distance sans trop de tracas. par exemple, la réduction des coûts des téléphones portables et de l’internet leur permettent d’avoir quotidiennement un contact avec leur entreprise sans avoir à se déplacer en permanence. même sur ce dernier point, beaucoup de progrès ont été faits dans la mesure où les tarifs aériens sont beaucoup moins chers qu’auparavant, ce qui permet ainsi à ces « hommes d’affaires » de se rendre plus facilement dans leur pays d’origine pour superviser personnellement leur entreprise. par ailleurs, beaucoup de pays africains leur offrent désormais la possibilité d’ouvrir et de gérer des comptes bancaires en ligne afin qu’ils puissent surveiller étroitement leurs dépôts et soldes bancaires. ainsi, tout est fait pour leur faciliter la gestion à distance de leur entreprise grâce, entre autres, aux progrès de la technologie de l’information et des télécommunications. l’autre grande différence avec les anciens entrepreneurs africains de la diaspora réside dans le recrutement du personnel et l’achat des matériaux dont l’entreprise a besoin. en effet, fini l’époque où la gestion de l’entreprise était confiée à un parent et les fournitures envoyés d’europe ou d’amérique. désormais, les entrepreneurs de la diaspora préfèrent gérer leurs affaires de manière plus formelle en recrutant du personnel hautement qualifié qui répond aux critères professionnels recherchés et acheter tout ce que l’entreprise a besoin sur place en utilisant les chaînes d’approvisionnement locales. ainsi, non seulement, ils sont à l’origine de création directe d’emplois aussi bien des postes de cadre que d’employé ou ouvrier, mais également ils aident les entreprises locales à sauver leurs emplois et à en créer de nouveaux. mais surtout, le point le plus important de ce type d’entreprenariat -l’une des plus grandes motivations de ces entrepreneurs- est que les profits réalisés demeurent en afrique où ils sont réinvestis dans des banques ou projets locaux au profit de l’économie africaine. un des exemples les plus célèbres concernant l’entreprenariat de la diaspora reste mo ibrahim, le milliardaire d’origine soudanaise membre de la diaspora africaine de grande bretagne qui est le fondateur de la compagnie pionnière de téléphonie mobile celtel, devenue depuis l’une des plus grandes entreprises africaines. vitraulle mboungou - afrique expansion magazine premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo publié 7 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires i- contexte et justification des assises le togo a connu depuis 1990 une crise socio politique accentuée par la suspension de la coopération avec les institutions de bretton woods et les pays développés. cette situation a fortement freiné le processus de développement du pays, affaibli la capacité de l’etat et la gouvernance, et mis à mal la cohésion nationale. durant cette période, beaucoup de togolais se sont exilés ou installés au terme de leurs études en europe (france, belgique, allemagne, suisse) et en amérique du nord (usa, canada). ces expatriés qui jouissent de niveaux de formation appréciables avec des compétences pointues, notamment dans les domaines scientifiques et techniques, au niveau de certaines professions, en matière d’investissement et des finances, etc… peuvent apporter, sous diverses formes, leur expertise pour le développement du pays. le gouvernement a relancé depuis 2006, le dialogue avec la communauté internationale qui a abouti à l’organisation de la conférence de bruxelles (18-19 septembre 2008). la conférence a permis de circonscrire : les réformes à mener, notamment pour améliorer la gouvernance politique et économique ; les multiples défis à relever et, en particulier, les actions prioritaires ; enfin, les ressources humaines et financières à mobiliser pour atteindre les objectifs assignés par la conférence. dans le cadre du renforcement de la gouvernance politique, économique et administrative, le gouvernement togolais a exprimé, en de nombreuses reprises, son intérêt pour la participation de tous, y compris la diaspora, au développement du pays. dans cette perspective, il lui est apparu nécessaire de mobiliser la diaspora togolaise par le transfert de compétences et de savoir-faire, et les ressources financières de celle-ci à l’effet de disposer des capacités nécessaires en rapport avec les priorités du document stratégique de réduction de la pauvreté complet (dsrp-c) et les secteurs clés de l’économie. la traduction concrète de la volonté du gouvernement d’optimiser la contribution des togolais de l’extérieur pour le développement économique et social du pays s’est réaffirmée par le dynamisme donné à la direction des togolais de l’extérieur et l’institutionnalisation du cadre d’exécution du programme diaspora créé par arrêté du premier ministre, daté du 14 juin 2010. le programme diaspora intitulé « initiatives pour le recours aux compétences et autres ressources de la diaspora » a pour but de promouvoir et de faciliter les transferts de compétences, de savoir-faire et autres ressources de la diaspora togolaise indispensables au développement économique et social du pays. ainsi, le recours aux compétences de la diaspora togolaise pour le renforcement des capacités au sein des secteurs prioritaires a constitué l’un des premiers chantiers phare du programme. afin de mobiliser les différents profils déjà identifiés pour certains secteurs clés de l’administration et de recourir rapidement à des compétences disponibles au sein de la diaspora, il est envisagé la tenue des premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo. ii- les principaux objectifs des assises les premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora ont pour but de restaurer le climat de confiance nécessaire pour faire de la diaspora un acteur stratégique du développement au togo. aussi, permettent-elles de cibler immédiatement des compétences disponibles pour combler partiellement le déficit en capacités humaines et améliorer la qualité des services publics délivrés aux populations. spécifiquement, il s’agit de créer les conditions et les outils d’une implication plus forte des togolais de l’extérieur dans le processus de développement en cours au togo. les assises permettront donc de: offrir un espace privilégié pour mobiliser les compétences et contracter avec elles in situ afin de disposer immédiatement des expertises indispensables pour le développement du pays ; mettre en place une plateforme de mobilisation de la diaspora scientifique et technique en vue de son insertion dans l’exécution courante des politiques sectorielles ; servir comme support d’identification et de recrutement des expertises et savoir-faire issus de la diaspora togolaise. iii- resultats attendus des assises il est attendu, de ces premières assises, les résultats suivants : un espace privilégié est offert pour mobiliser les compétences et contracter avec elles in situ ; les ministères bénéficiaires de l’acquisition des compétences de la diaspora sont précisément identifiés et informés ; les axes de la stratégie nationale de mobilisation en faveur des togolais de l’extérieur sont validés, un plan de recrutement et de mise à disposition est établi. iv- modus operandi envisage pour des assises 1- initiateur des assises les premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo sont organisées par le gouvernement et placées sous le haut patronage du président de la république. 2- responsable de la mise en œuvre des assises le ministère des affaires étrangères et de la coopération est le maître d’ouvrage des assises. aussi, sera –t- il constitué au sein du ministère des affaires étrangères et de la coopération, un comité d’organisation des assises chargé de réaliser toutes les actions de préparation et d’organisation proprement dites de cet événement. cliquez ici pour télécharger la version pdf de l’article sur les premières assises nationales www.maisondiasporatogo.org impliquer davantage la diaspora togolaise dans le développement du pays : des assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora en préparation publié 7 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires le programme « initiatives pour le recours aux compétences et autres ressources de la diaspora » dans le cadre de ses activités entend organiser les « premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo », avec l’appui financier et technique de la banque africaine de développement (bad) et le programme des nations unies pour le développement (pnud). ce grand rendez-vous permettra, entre autres, la validation des axes de la stratégie nationale de mobilisation en faveur des togolais de l’extérieur, puis l’établissement d’un plan de recrutement et de mise à disposition des experts togolais de l’extérieur. m. antoine k. gbekobu , coordonnateur de l’unité de gestion du programme, spécialiste des questions diasporiques explique les enjeux d’une telle initiative. pourquoi des assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo ? le programme « initiatives pour le recours aux compétences et autres ressources de la diaspora », en abrégé programme diaspora, créé le 14 juin 2010 par arrêté du premier ministre, a pour but de promouvoir et de faciliter les transferts de compétences, de savoir-faire et autres ressources de la diaspora togolaise indispensables au développement économique et social du pays. ainsi, le recours aux compétences de la diaspora togolaise pour le renforcement des capacités au sein des secteurs prioritaires a constitué l’un des premiers chantiers phare du programme. afin de mobiliser les différents profils déjà identifiés pour certains secteurs clés de l’administration publique et privée et de recourir rapidement à des compétences disponibles au sein de la diaspora, il est envisagé la tenue des premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo. quels sont les objectifs à ces assises nationales ? les premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora visent à restaurer le climat de confiance nécessaire pour faire de la diaspora un acteur stratégique du développement au togo. aussi, permettront-elles de cibler immédiatement des compétences disponibles pour combler partiellement le déficit en termes de capacités humaines et améliorer la qualité dans la délivrance des services publics aux populations. il s’agira en clair de créer les conditions et les outils d’une implication plus forte des togolais de l’extérieur dans le processus de développement en cours au togo. ces assises permettront donc d’offrir un espace privilégié pour mobiliser les compétences et contracter avec elles in situ afin de disposer immédiatement des expertises indispensables pour le développement du pays. ce serait aussi l’occasion de mettre en place une plateforme de mobilisation de la diaspora en vue de son insertion dans l’exécution courante des politiques sectorielles. enfin, ces assises serviront comme support d’identification et de recrutement des experts issus de la diaspora togolaise. pourquoi l’organisation des assises nationales alors qu’une des principales recommandations des études de faisabilité supervisées par votre structure visait plutôt l’organisation d’un forum économique et social des togolais de l’extérieur? mettre en place une plateforme à contenu multiple est l’approche idéale pour traiter de la question de la mobilisation et de l’implication de la diaspora togolaise dans le développement économique du pays. ceci est conforme à l’idée d’un forum économique et social des togolais de l’extérieur préconisé par les études de faisabilité. ceci est stratégique pour plusieurs raisons notamment, une volonté affirmée du gouvernement d’associer les togolais de l’extérieur au processus de développement du pays ; un environnement global du pays en amélioration progressive et une forte attente des togolais de l’extérieur à participer à la vie sociopolitique et économique de leur pays. fort de ces raisons, nous pensons que les fondements pour l’instauration d’un dialogue franc et permanent entre la diaspora et le gouvernement sont requis. aussi à cause des problèmes de disponibilité de ressources financières et d’agenda relatifs à l’organisation d’un forum, nous allons nous concentrer sur des assises nationales qui nous permettront aussi d’atteindre nos objectifs avec le peu de moyen dont nous disposons cette année. souffrez donc que je vous rappelle que ces assises se veulent un cadre permanent d’échanges et de réflexion sur les différentes stratégies de mobilisation de la diaspora togolaise pour sa participation effective au développement socio-économique du pays. il permet de faire un état des lieux sur la situation des togolais de l’extérieur pour définir une véritable stratégie nationale en leur faveur. il est aussi attendu que les questions de la gestion et du suivi de la diaspora seront débattues notamment, la création de nouvelles structures pour une meilleure prise en charge des questions diasporiques, à savoir, le haut conseil des togolais de l’extérieur, l’agence nationale des togolais de l’extérieur etc. les questions liées aux avantages et autres mesures incitatives à accorder aux togolais de l’extérieur qui reviennent pour des missions, ou pour entreprendre des affaires au togo seront discutés ; les questions liées à la mobilisation, à l’acheminement et au dédouanement des dons au togo seront épiloguées. l’amorçage du processus de recrutement d’experts de la diaspora pour diverses missions de renforcement de capacité au togo et la pré-qualification de porteurs de projets issus de la diaspora sont aussi prévus au cours desdites assises. en conclusion, je dirai que la décision d’organiser les premières assises nationales sur la mobilisation des compétences pour le renforcement des capacités au togo en lieu et place du forum économique et social des togolais de l’extérieur répond plus à une préoccupation partagée, celle de prioriser les activités qui visent le renforcement de capacités institutionnelles et dont les résultats sont immédiats. votre mot de fin chers compatriotes de la diaspora, une fois encore un espace vous est offert. il privilégie vos multiples efforts pour une meilleure implication de vos talents et savoir-faire dans le processus de reconstruction nationale en cours dans notre pays. a cet effet, je lance un appel aux concitoyens de la diaspora, disposant des expertises et savoir-faire à faire valoir, de participer à cet important évènement qui aura lieu à lomé au togo. les modalités pratiques en ce qui concerne la date précise de ces assises et les conditions de participation vous seront communiquées ultérieurement via le site du programme diaspora www.maisondiasporatogo.org . cependant, vous pouvez d’ores et déjà, nous envoyer votre cv en vous inscrivant dans notre base de données disponible à la même adresse. propos recueillis par bonaventure mawuvi et charlotte danklou la diaspora togolaise : son poids et ses contributions dans le développement du pays publié 7 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires la diaspora togolaise joue un rôle important dans les efforts de développement du togo. ses actions sont de divers ordres, mais plus remarquablement dans les activités de développement économique, social et culturel. il s’agit des transferts de fonds, de transfert de connaissances, ou d’expéditions de bien en nature. il s’agit également des activités d’économie sociale où le membre de la diaspora et/ou les associations diasporiques, entreprennent des initiatives seules et/ou en partenariat avec celles du pays d’accueil voire celles du nord, en faveur des régions d’origine. la communauté togolaise vivant à l’étranger n’a jamais fait l’objet d’un recensement exhaustif. faute d’un tel dénombrement démographique, il s’avère difficile de donner un chiffre exact quant au nombre de togolais vivant à l’extérieur. cependant, se référant au dernier recensement général de la population et de l’habitat au togo de 2010, et sur la base d’une étude financée par la banque africaine de développement (bad) et réalisée en partie par la communauté scientifique et technique de la diaspora togolaise, certaines informations sur les togolais du reste du monde ont été rendues disponibles. ainsi, la diaspora togolaise peut être, de nos jours, estimée à un million cinq cent mille (1 500 000) personnes, dont les 2/3 se trouveraient en afrique. comparée à la population résidente au togo qui est estimée à cinq millions sept cent mille au dernier recensement de novembre 2010, on se rend compte de l’importance de cette diaspora comme ressource humaine indispensable pour le développement du togo. les caractéristiques de la communauté togolaise dispersée dans le monde sont souvent en lien direct avec la période d’émigration et la zone géographique d’installation. la migration togolaise s’est faite alors en quatre vagues successives. la première vague a débuté à partir de 1960. c’est ainsi qu’au lendemain des indépendances, le togo a mis en œuvre un programme développement consistant à favoriser l’émigration de ses ressortissants vers l’allemagne, la grande bretagne, mais surtout la france, avec l’unique objectif de permettre à ces togolais d’aller se former et de revenir ensuite mettre leur compétences au service du pays et assurer ainsi la relève après le départ des colons. la plupart de ces cadres, une fois formés, n’ont pas fait le chemin de retour. au début des années 80, beaucoup de togolais ont décidé de s’expatrier, notamment à la suite de la chute du cours des matières premières, des programmes d’ajustement structurelles (premières réformes de l’administration publique). la troisième vague fut d’ordre politique. le processus de démocratisation au début des années 90 entraîna une crise politique qui s’accompagna du départ du pays de nombreux togolais. la dernière vague de migration, à partir de 2000, donc la plus récente, est liée à la quête d’un bien-être économique. les plus grandes colonies de togolais se trouvent : en afrique (côte d’ivoire, gabon, mali, sénégal, nigéria, etc.), en europe (france, allemagne, belgique, suisse etc.) et en amérique du nord (usa, canada). les apports de la diaspora togolaise constituent des sources non négligeables pour le développement du pays. l’aspect le plus important des contributions de la diaspora togolaise reste les transferts de fonds. ainsi, au titre des transferts de fonds, selon les estimations de la banque centrales des etats de l’afrique de l’ouest (bceao) en provenance des canaux officiels (western union et moneygram, la diaspora togolaise a transféré plus de 141 milliards de fcfa en 2009, plus de 154 milliards de fcfa en 2010 et plus de 160 milliards en 2011. ces transferts de fonds de la diaspora togolaise, comparés à l’un des agrégats majeurs des comptes nationaux, le produit intérieur brut (pib), représenteraient pour les périodes considérées, entre 9 et 10% de celui-ci. aussi, ont-ils rapporté en moyenne plus de 14 milliards de recettes fiscales selon les mêmes sources. enfin, il convient de souligner, que depuis les cinq dernières années, le total des fonds envoyés par la diaspora togolaise est de 3 à 6 fois supérieures à ceux des appuis budgétaires accordés au togo à titre d’aides par les pays développés. par rapport aux transferts en nature, il s’agit pour la diaspora de participer de façon directe au développement du pays à travers les projets de construction d’écoles, de marchés, des centres de santé et autres infrastructures rurales (électrification rurale, construction de pistes rurales etc…). cette forme de participation concerne beaucoup plus les domaines de la santé, de l’éducation et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (ntic), où la diaspora contribue en apportant les médicaments, les équipements et les matériaux nécessaires pour ces différents projets. la diaspora togolaise, quelles que soient ses motivations, constitue une force pour le développement du pays. ses contributions, qu’elles se présentent sous forme de transferts de fonds ou d’apports en nature constituent des sources de financement non négligeables pour le développement du togo. cependant, ces contributions semblent peu perceptibles malgré leur niveau considérable. ce qui nécessite l’élaboration d’un ensemble de conditions susceptibles de favoriser le renforcement du rôle et de la contribution de la diaspora pour le développement du togo. bonaventure mawuvi www.maisondiasporatogo.org françois locoh-donou, opérateur économique ambitieux et “ciment” de l’unité togolaise publié 7 octobre 2013 dans non classé 0 commentaires françois locoh-donou (g), ceo de « cajou espoir », posant avec maurice edorh (d), gérant principal au togo de cette pmi. visage d’intellectuel surmonté d’un regard lucide, françois locoh-donou est actuellement le ceo de « cajou espoir » ; une pmi implantée dans la ville de tchamba (à 400 km de lomé, nord-togo) pour laquelle il n’a pas hésité à sortir de sa poche 800.000 euros (en tant que fondateur et actionnaire principal) pour consolider son lancement. comme son nom l’indique, cette entreprise commercialise la noix de cajou vers l’étranger (ghana, nigéria, union européenne, usa) en procédant à sa semi-transformation. « je côtoie françois locoh-donou depuis plusieurs années car nous payons du matériel auprès de la société américaine pour laquelle il travaille. c’est un chef d’entreprise fort sympathique ; il est très professionnel dans le monde des télécommunications, mais j’ai été plus marqué par sa passion pour l’agriculture en général. c’est un monsieur qui croit tout simplement en l’avenir de l’afrique en misant sur le développement de son agriculture », confie un autre togolais, spécialisé aussi dans les télécoms et également expatrié, fin connaisseur du parcours et des activités de françois locoh-donou. au-delà de l’investissement personnel précité de f. locoh-donou, « cajou espoir » est indirectement un subtile trait d’union entre les togolais toujours divisés par divers différends socio-politiques latents voici des décennies. car l’idée de la création de cette entreprise a été portée par des togolais originaires du sud, mais son implantation s’est faite dans le septentrion de ce petit etat d’afrique de l’ouest. et les initiateurs de « cajou espoir » peuvent aujourd’hui s’estimer fiers des fruits qu’est en train de donner leur projet collégial : leur pmi emploie actuellement 350 personnes (dont 80% de femmes), entend réaliser cette année 1.200.000 euros de chiffres d’affaires, et surtout vient de bénéficier d’un important prêt auprès de la bidc (bras financier de la cedeao, communauté économique des etats de l’afrique de l’ouest) qui s’élève à 1milliard200 millions de fcfa ! le décaissement de cette somme était une grande première au profit d’une entreprise privée implantée en afrique de l’ouest. une bonne nouvelle qui n’a fait qu’enhardir l’entrepreneur locoh-donou dans ses convictions qu’il chérit à l’égard de l’économie africaine. même s’il plaide pour l’instauration, dans les prochaines années, dans l’ouest du continent noir, d’un système de prêt avec un taux d’intérêt qui permette davantage aux potentiels investisseurs de miser sur le développement de l’agro transformation en afrique. pour l’heure, les rendements de « cajou espoir » répondent aux attentes de la philosophie entrepreneuriale qui l’a portée sur les fonts baptismaux : « on ne se rassasie pas devant ceux qui ont faim ». un slogan qui promeut et vante en réalité un modèle de solidarité africaine légendaire dans le monde des affaires… une grande victoire d’ores et déjà pour françois locoh-donou qui ambitionne d’accroître très rapidement le volume de production de son entreprise dans les mois à venir, avec dans un coin de la tête le chiffre de 6.000 tonnes à atteindre. pour le plus grand bonheur des populations de tchamba et de l’économie togolaise toute entière (en terme de personnes à employer). edem gadegbeku) source: afriquinfos.com recherche derniers articles le rôle des organisations de la diaspora africaine les entrepreneurs de la diaspora africaine : la gestion à distance premières assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora pour le renforcement des capacités au togo impliquer davantage la diaspora togolaise dans le développement du pays : des assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora en préparation la diaspora togolaise : son poids et ses contributions dans le développement du pays françois locoh-donou, opérateur économique ambitieux et “ciment” de l’unité togolaise liens http://www.maisondiasporatogo.org welten | sanieo | rubriquecritique | unblog.fr | créer un blog | annuaire | signaler un abus | plein de truc | petit à petit, l'oisea... | the truth concerning ways t...